Team:ULB-Brussels/Project

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Réparer des fuites, des coques de bateau, un os brisé,... Tout autant d’applications nécessitant un matériau adhésif de qualité et adapté. Aujourd’hui, le monde de la colle est très vastei, qu’elle soit d’origine végétale, animale ou, de manière plus courante, synthétiqueii. Nous proposons de produire un nouveau type de glue aux avantages attrayants. En effet, alors que de nombreuses super-glues commerciales sont souvent toxiques, la colle que nous envisageons de produire est non seulement non toxique, mais également biodégradable, beaucoup plus puissante que les glues actuelles et opérationnelle en milieux humides. Mais d’où provient donc ce petit miracle ? Il s’agit d’un polysaccharide sécrété par la bactérie Caulobacter crescentus, une bactérie gram négative, hydrophile, vivant dans de nombreux milieux aquatiques, non toxique pour l’être humain. De plus, produire de la colle au moyen de bactéries représente un avantage énergétique non négligeable par rapport aux synthèses industrielles habituelles. Notre objectif est d’utiliser le système des Biobricks afin de transformer la célèbre et bien connue Escherichia coli et lui permettre de produire cette colle. Par ailleurs nous nous proposons également d’utiliser une nouvelle technologie de stabilisation de plasmides ne nécessitant pas d’utiliser d’antibiotique et permettant une production de protéines plus efficace, le système StabyTM mis au point pas Delphi Genetics. Si nous parvenons à produire la « Glucoli », nous pourrons par la suite aller plus loin dans l’application en envisageant un targetting spécifique de la colle ou encore une synthèse régulée par quorum sensing à l’image des colles epoxy ou colles à deux composants.
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Réparer des fuites, des coques de bateau, un os brisé,... Tout autant d’applications nécessitant un matériau adhésif de qualité et adapté. Aujourd’hui, le monde de la colle est très vaste, qu’elle soit d’origine végétale, animale ou, de manière plus courante, synthétique. Nous proposons de produire un nouveau type de glue aux avantages attrayants. En effet, alors que de nombreuses super-glues commerciales sont souvent toxiques, la colle que nous envisageons de produire est non seulement non toxique, mais également biodégradable, beaucoup plus puissante que les glues actuelles et opérationnelle en milieux humides. Mais d’où provient donc ce petit miracle ? Il s’agit d’un polysaccharide sécrété par la bactérie Caulobacter crescentus, une bactérie gram négative, hydrophile, vivant dans de nombreux milieux aquatiques, non toxique pour l’être humain. De plus, produire de la colle au moyen de bactéries représente un avantage énergétique non négligeable par rapport aux synthèses industrielles habituelles. Notre objectif est d’utiliser le système des Biobricks afin de transformer la célèbre et bien connue Escherichia coli et lui permettre de produire cette colle. Par ailleurs nous nous proposons également d’utiliser une nouvelle technologie de stabilisation de plasmides ne nécessitant pas d’utiliser d’antibiotique et permettant une production de protéines plus efficace, le système StabyTM mis au point pas Delphi Genetics. Si nous parvenons à produire la « Glucoli », nous pourrons par la suite aller plus loin dans l’application en envisageant un targetting spécifique de la colle ou encore une synthèse régulée par quorum sensing à l’image des colles epoxy ou colles à deux composants.
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=== Perspectives ===
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== Project details ==
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Revision as of 08:43, 20 August 2009

iGEM Team:ULB-Brussels Wiki


Contents

Overall project

Réparer des fuites, des coques de bateau, un os brisé,... Tout autant d’applications nécessitant un matériau adhésif de qualité et adapté. Aujourd’hui, le monde de la colle est très vaste, qu’elle soit d’origine végétale, animale ou, de manière plus courante, synthétique. Nous proposons de produire un nouveau type de glue aux avantages attrayants. En effet, alors que de nombreuses super-glues commerciales sont souvent toxiques, la colle que nous envisageons de produire est non seulement non toxique, mais également biodégradable, beaucoup plus puissante que les glues actuelles et opérationnelle en milieux humides. Mais d’où provient donc ce petit miracle ? Il s’agit d’un polysaccharide sécrété par la bactérie Caulobacter crescentus, une bactérie gram négative, hydrophile, vivant dans de nombreux milieux aquatiques, non toxique pour l’être humain. De plus, produire de la colle au moyen de bactéries représente un avantage énergétique non négligeable par rapport aux synthèses industrielles habituelles. Notre objectif est d’utiliser le système des Biobricks afin de transformer la célèbre et bien connue Escherichia coli et lui permettre de produire cette colle. Par ailleurs nous nous proposons également d’utiliser une nouvelle technologie de stabilisation de plasmides ne nécessitant pas d’utiliser d’antibiotique et permettant une production de protéines plus efficace, le système StabyTM mis au point pas Delphi Genetics. Si nous parvenons à produire la « Glucoli », nous pourrons par la suite aller plus loin dans l’application en envisageant un targetting spécifique de la colle ou encore une synthèse régulée par quorum sensing à l’image des colles epoxy ou colles à deux composants.

Current glues

Advantages of our glue

Usecase

Perspectives

Project details

Caulobacter's holdfast system

Caulobacter crescentus est une bactérie aquatique, gram négative qui se divise asymétriquement en deux cellules filles structurellement et fonctionnellement différentesi : une cellule pédonculée et une cellule mobile munie d’un flagelle. La cellule mobile se différencie ensuite en cellule pédonculée. C’est au bout du pédoncule qu’est sécrété un polysaccharide fait d’oligomères de N-acétylglucosamine (GlcNAc).

Ce polysaccharide est synthétisé, exporté et attaché au bout du pédoncule grâce à une série d’enzymes membranaires. Nous distinguons les enzymes de synthèse HfsE (glycosyltransférase), HfsG (glycosyltransférase), HfsH (carbohydrate estérase) et HfsF, une flipase HfsF, une polymérase HfsC, les enzymes d’exportation HfsA, HfsB et HfsD et, enfin, les enzymes d’attachement HfaA, HfaB et HfaDi. HfaA et HfaD sont localisées au niveau du pédonculeii. Ce système permet à Caulobacter de s’attacher à n’importe quel substrat, même humide. Les gènes codant pour ces enzymes sont organisés en opéron. Ainsi, il y a l’opéron hfsABCD, l’opéron hfsEFGH et l’opéron hfaABD.

Implementation in E. coli

Notre objectif et de tranférer ce système chez E. coli. Cependant, nous n’aurons pas recours à toutes les protéines que l’on trouve chez Caulobacter. En effet, dans le but de pouvoir récupérer la colle, nous avons décidé de faire abstraction des enzymes d’attachement Hfa afin que le polysaccharide soit sécrété dans le milieu. D’autre part, il a été montré que des homologues de HfsE, HfsF, HfsC, HfsA, HfsB et HfsD existent chez E. coliv. Après avoir réalisé les cartes de restriction de tous ces gènes qui nous ont révélé de très nombreux sites incompatibles avec les standards d’assemblage, nous avons donc décidé de n’introduire dans E. coli que les gènes dont elle ne possède pas d’homologue, à savoir hfsG et hfsH.


Staby system

Comme annoncé plus haut, nous proposons d’améliorer l’utilisation des outils fournis par l’iGEM en incorporant à notre projet la nouvelle technologie de stabilisation de plasmides StabyTMi. Grâce à ce système, nous n’aurons pas besoin d’utiliser d’antibiotiques pour produire la colle, ce qui représente de nombreux avantages : en effet, les antibiotiques sont onéreux et ils sont susceptibles de contaminer la production. Cette contamination n’étant pas tolérable, il est nécessaire de prouver l’absence de contamination dans le produit final, processus également coûteux. Par ailleurs, il a été constaté que la synthèse de protéines est améliorée quand on utilise ce système. Comment cela fonctionne ? Staby met en oeuvre le système poison-antidote. Le poison est la protéine CcdB, un poison naturel agissant sur l’ADN gyrase de E. coliii (protéine essentielle pour la réplication du chromosome bactérien). CcdA, par contre, est l’antidote à ce poison. Le gène codant pour CcdB a été placé sur le chromosome de E. coli, dans des souches fournies par Delphi Genetics. Quant au gène codant pour CcdA, celui-ci est introduit dans le plasmide qui va accueillir notre construction pour la production de la Glucoli. De cette manière, le plasmide est stabilisé, la bactérie ne peut le perdre, auquel cas, elle mourra. Il n’est donc plus nécessaire d’utiliser d’antibiotique.

Lab work

Experiments

Results