Team:SupBiotech-Paris/Conclusion3Fr

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Conclusion

Le cancer du poumon non à petites cellules, ou NSCLC, est un cancer dit agressif. Il se développe dans la lumière de l’organe à une vitesse relativement élevée. Cette localisation tumorale est fortement corrélée à la localisation des facteurs déclenchant la tumorogénèse (contenus dans la fumée du tabac par exemple). Les cellules tumorales perdent leur capacité apoptotique suite à la perte fonctionnelle de divers suppresseurs de tumeur jouant un role dans la voie de signalisation de la cascade apoptotique. L’application du DVS dans la lutte anti-cancer repose sur le fait de réactiver cette cascade apoptotique en apportant au sein des cellules tumorales une version wild-type des gènes codant une version saine des suppresseurs de tumeur non-fonctionnels. Le [http://www.sanger.ac.uk/genetics/CGP/cosmic/ projet COSMIC] de [http://www.sanger.ac.uk/ l’institut Sanger] nous a permis de recenser les gènes les plus susceptibles d’avoir mutés dans le cadre d’un cancer du poumon. Ainsi nous avons pu déterminer la composition du plasmide thérapeutique appliqué à cette physiopathologie.


De nombreuses études ont montrées que le poumon est l'un des tropismes naturels de Mycobactérium avium chez la souris, comme chez l’homme. Après une injection en intraveineuse de M. avium, le vecteur tissulaire arrivera bien au poumon et pourra s’y développer. Le premier concept du DVS, pour cette mise en application, est donc validé. Concernant le second, la littérature montre que la création d’un phage recombiné avec base de penton de l’adénovirus, une protéine permettant le passage des membranes par endocytose, est possible. La création du vecteur cellulaire, qui aura pour objectif d’intégrer le plasmide thérapeutique au sein de cellules malades eucaryotes, est donc réalisable. Il est prouvé que l’on peut jouer sur l’efficacité d’interaction de la base de penton avec les intégrines des cellules eucaryotes en utilisant soit l’ensemble de sa structure soit son motif RGD seul. Dans le contexte du projet DVS, c’est l’ensemble de sa structure que l’on a placé sur la capside du phage lambda. Possédant alors une moins forte affinité pour les intégrines cellulaires que si on avait utilisé le motif RGD seul, les vecteurs cellulaires pourront d’avantage se disperser et par conséquence, toucher un plus grand nombre de cellules.


Des études in vivo chez l’homme ont prouvées qu’amener une version wild-type d’un gène suppresseur de tumeur au sein d’une cellule tumorale pour qui ce gène est muté permet le déclenchement du processus d’apoptose et l’inhibition de la croissance tumorale.


En reprenant l’ensemble ces données, il apparait évident que la mise en application du DVS dans la lutte anti-cancer du poumon à non petites cellules représente une franche alternative aux traitements déjà existants, le vecteur tissulaire ciblant l'organe d’intérêt et le vecteur cellulaire pouvant délivrer le plasmide thérapeutique à l’activité apoptotique confirmée.


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